EDITORIAL GV17

 

En ce mois de septembre ou nous vibrons tous pour les champions qui se mesurent à Sydney, de quelques pays qu'ils soient, surtout les français et le héros, le chouchou : David Douillet, nous ne remarquons même pas qu'il aurait fallut aller voter. On s'en fout. Septennat, quinquennat, qu'est-ce que cela peut faire rien ne va changer car pour se faire entendre, il faut descendre dans les rues. Alors, que tout se passerait bien si ceux qui nous gouvernent pensaient à nous avant de penser a eux. N'empêche que notre ministre de la Jeunesse et des Sports peut être fière : depuis trois ans qu'elle est à ce poste sans faire de vagues ni de remous, nos sportifs se distinguent. Quelle belle victoire pour la petite informaticienne de banlieue travaillant à côté d'énarques qui ne comprennent jamais rien du premier coup ! Grâce à vous, amis lecteurs, nos ventes progressent, si vous continuez à nous faire confiance et si d'autres nous rejoignent nombreux, encore plus nombreux, et Si l'on accepte de nous donner un coup de pouce, nous pourrons envisager d'avoir un local "commercial" où nous pourrons nous rencontrer et de créer au moins un emploi. La Gazette va être, à partir du numéro 17, sur Internet dans le site "Coup de cœur sur Luchon" http://ccLUCHON.free.fr. Vous pourrez voir la une en couleur et l'imaginer ainsi. Mais nos moyens ne nous permettent que de la fabriquer en N/B. A la Gazette, nous sommes profondément déçus par les agissements de certaines personnes. Je vais vous en donner la raison : pour la énième fois depuis le lancement de l'idée de la création du journal, nos locaux actuels ont été visités alors que nous étions absents, l'ordinateur abîmé pour la troisième fois et des dossiers concernant les articles qui paraissent dans chaque numéro ont disparu. A savoir pour cette fois-ci, le livret de Serge Sandras "Sainte-Agathe et la Grande Gasconne" et tout le dossier de Lucie-Claudine Fourel sur son action dans la Résistance. Si nous avons pu avoir in extremis un autre livret, il n'en a pas été de même pour le second car Mme Fourel devait rejoindre le Congrès Annuel des Déportées de Ravensbrück et n'a pas pu nous en envoyer un autre. Mais vous retrouverez son récit dans le numéro 18.

Il est évident que cet acte est signé : seuls les articles des personnes qui travaillent et témoignent de leur vie pour que le monde devienne meilleur par la culture, l'éducation et la laïcité ont été visés. Cet acte est déplorable. C'est justement pour cela que nous demandons aux personnes qui s'introduisent dans notre maison pour "piquer" ce qui leur déplaît dans le journal afin que nous ne puissions pas le publier et surtout pour que nous en cessions la parution, nous rendent ces documents afin que nous, à notre tour, nous puissions les remettre après publication, à leurs propriétaires. Il suffit qu'ils les déposent dans la boîte aux lettres de la Gazette. Ce geste les honorera. Quant à nous, il nous a paru utile de chercher un moyen pour protéger la maison de ces visiteurs. Ce qui ne nous avait pas effleuré l'esprit auparavant. Cette manière d'agir nous conforte dans notre position  nous continuerons notre "combat" : faire reconnaître un savoir populaire, une mémoire collective, un témoignage de nos pays qui meurent et que ces personnes contribuent à faire mourir en n'acceptant pas que nous aussi puissions avoir raison. Il y a autant de vérités qu'il y a d'hommes sur terre et nous devons tous nous respecter.

Jacqueline Mansas

 

 

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